› Le centre de recherche et de protection de la faune et de la flore de Nukak (plus couramment simplement appelé "centre scientifique") a été fondé en 1991 par une équipe de chercheurs s'intéressant à la question de la biodiversité en Amazonie et plus particulièrement dans cette zone de la Colombie.
› Très vite, il a été complété d'une clinique, où les habitants du village d'Aquabonita peuvent accéder à un suivi médical. Evidemment, les soins sont prodigués avec les moyens du bord, bien différents de ceux des hôpitaux que l'on connaît. On se débrouille comme on peut.
› Le centre se situe en périphérie du petit village qu'Aquabonita (une cinquantaine d'habitants). Il est localisé à environ 100 km de la ville la plus proche, San José Del Guaviare (plus de deux heures en jeep).
› Il est financé en grande partie par l'UNESCO mais est également accessible à des chercheurs provenant d'organismes privés (des laboratoires pharmaceutiques ou des ONG comme Greenpeace notamment) moyennant une contribution financière.
› Depuis plus de vingt ans maintenant, des scientifiques se rendent dans ce lieu pour recueillir des données, référencer les différentes espèces animales et végétales qui s'y trouvent mais également aller à la rencontre du peuple Nukak qui y vit (et lui donne son nom). Les photo-reporters s'y font également de plus en plus nombreux, afin de réaliser des reportages photographiques sur des sujets divers et variés.
› Il peut accueillir jusqu'à une soixantaine de personnes, incluant les permanents qui y résident en continu.

› Bien que des travaux soient faits régulièrement, l'installation électrique est un peu capricieuse. Si les premières coupures de courant peuvent surprendre, on finit par s'y habituer. Elles ne durent par ailleurs jamais très longtemps (mais pensez à sauvegarder régulièrement votre travail) !
› L'alimentation en eau peut être elle aussi un peu difficile. Il y a en général de l'eau, mais il est loin d'être garanti qu'elle soit chaude (ce qui n'est pas toujours plus mal, au vu des températures...)
› Il est impossible de communiquer par internet au centre. Il faut donc se rendre à San José del Guaviare pour envoyer des e-mails.
› Le seul téléphone du village est installé au bar. De là-bas, vous pourrez passer vos coups de fil, moyennant une contribution financière.
› Lorsque vous partez en expédition, vous communiquerez avec vos collègues ou le centre par radio.
› Chaque semaine, trois ou quatre personnes partent à San José en expédition pour faire les courses, récupérer et envoyer le courrier, imprimer les e-mails importants...
› Il y a huit jeeps disponibles au centre, que tous les résidents peuvent utiliser quand ils le souhaitent (à condition d'avoir une bonne raison).
› La langue la plus couramment utilisée au centre est l'anglais, parlé plus ou moins bien par quasiment tout le monde. A San José, il vous faudra maîtriser l'espagnol ou vous faire accompagner d'un traducteur.
› Méfiez-vous des averses soudaines qui s'arrêtent aussi vite qu'elles sont arrivées, vous laissant trempé des pieds à la tête.
› De nombreux vaccins sont obligatoires afin d'éviter la prolifération de maladies apportées par les insectes. N'oubliez quand même jamais votre moustiquaire car les moustiques sévissent, principalement au lever et à la tombée du jour.
› Malgré la chaleur, il est vivement conseillé de porter des pantalons et des vêtements à manches longues, en raison de la présence d'insectes qui pourraient piquer.
› Pensez à toujours avoir sur vous du sérum anti-venimeux. Parce qu'on ne sait jamais.
› Faites aussi attention aux singes, qui peuvent être particulièrement pénibles lorsqu'ils ont décidé de s'emparer de votre chapeau ou vos lunettes de soleil.
› N'oubliez pas qu'il est absolument interdit de partir dans la jungle seul.

Sur ce forum, vous pourrez incarner plusieurs types de personnages, de nationalités et de perspectives multiples. En voici une petite liste, absolument non-exhaustive. N'hésitez pas à vous en inspirer, mais aussi à faire preuve d'inventivité et nous proposer vos idées !

› Botanistes : Universitaires, membres d'une Organisation Non-Gouvernementale ou employés par un laboratoire pharmaceutique ou cosmétique, ils ont tous la même vocation : étudier les plantes. Certains sont là dans un but uniquement de recueil de données, d'autres viennent ici afin d'étudier les potentielles vertus de plantes et de leur imaginer un usage pour l'être humain. D'autres encore souhaitent démontrer la façon dont l'homme a influencé son éco-système.
› Zoologistes : Contrairement à leurs camarades botanistes, les zoologistes étudient non pas la flore mais la faune. Mais comme eux, ils étudient les comportements animaux, l'impact de l'homme sur leurs modes de vie, les référencent et les classifient... Bref, encore une fois, le champ des possibles est vaste.
› Anthropologues : L'anthropologie recouvre l'étude de l'être humain au sens large. Ici, cette branche est principalement représentée par les ethnologues qui étudient les groupes d'individus, formant des sociétés. Les ethnologues se rendant au centre sont principalement des chercheurs, venus travailler sur les sociétés amérindiennes dites "primales" telle que celles des Nukak. On trouve cependant aussi des linguistes, qui étudient la façon dont s'articule le langage.
› Archéologues : Du fait de la proximité du chantier de fouille archéologiques, le centre héberge nombre d'archéologues venus y travailler. Néanmoins, derrière l'image que l'on peut avoir de l'archéologue sur son chantier de fouilles, il ne faut pas oublier que cela recouvre aussi tout une période de documentation, puis de publication d'articles.
› Vétérinaires : Les vétérinaires sont ici afin de soigner les animaux blessés. Bien entendu, ils ne peuvent s'occuper de tous : il s'agit simplement de prendre soin de ceux ayant été blessés par l'homme. Il est absolument interdit de s'occuper d'un animal dont les plaies ont été infligées par un autre, puisque cela serait aller contre l'ordre naturel des choses.
› Médecins : Le centre proposant également un dispensaire à l'intention de la population locale et notamment des habitants du village, il y a de nombreux médecins parmi les résidents. Ils peuvent également s'occuper des blessures de leurs collègues, évidemment.
› Journalistes/Photo-reporters : Les journalistes et photo-reporters commencent à se faire de plus en plus nombreux au centre. Qu'ils s'intéressent aux découvertes concernant les sciences humaines, les animaux ou les plantes, ils sont souvent passionnés par leurs sujets et prêts à prendre des risques pour le bon mot ou la bonne image.
› Membres d'ONG : Les membres d'Organisations Non Gouvernementales (telles que Greenpeace, WWF,...) sont assez nombreux dans cette zone. Etant donné que le centre se situe au cœur de la forêt amazonienne, il n'est pas rare que des membres s'y rendent pour relever les chiffres de la déforestation par exemple, ou encore surveiller les diminutions de la population de certaines espèces. Il peut s'agir de membres salariés tout comme ils peuvent être bénévoles.
› Permanents : L'équipe des permanents est formée de tous ceux qui vivent au centre à l'année. Ils peuvent être guides, traducteurs (toujours utiles pour ceux qui souhaitent se rendre au village et ne parlant pas un mot d'espagnol par exemple), mais également s'occuper de l'entretien du centre (que ce soit le ménage ou les "hommes à tout faire"). D'autres ont un rôle de garde forestier ("rangers") : ils connaissent ce secteur comme leur poche et accompagnent les scientifiques dans toutes leurs expéditions. Ce sont également eux qui surveillent les alentours.